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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 15:48

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La contribution de Spielberg au cinéma est indéniable. Depuis Les Dents de la mer (son premier chef d’œuvre), il a toujours marqué au box office, et si ses derniers succès ont été moins marquants que ses productions dans les années 80 (l’âge d’or de Spielby), il reste toujours une référence incontestée du septième art. Si il prépare ses successeurs (Captain américa, Super 8…), il continue néanmoins à nous produire de jolis morceaux de bravoure, comme les deux derniers qu’il nous a offert à quelques mois d’intervalle : Les aventures de Tintin et Cheval de guerre, deux visages assez différents du cinéma Spielberg, mais réussissant chacune, à sa manière, à divertir.

 

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Les aventures de Tintin : L’adaptation était attendue au tournant, et alors que le film était au cinéma, elle a relancé toute une campagne marketting autour de tintin, des albums jusqu’aux produits dérivés (pour ma part, j’ai trouvé dans une galette des rois une effigie du professeur Tournesol). En l’état, le film se propose d’adapter plusieurs volumes, en compressant les intrigues et en évinçant du casting tous les personnages secondaires. En découle un produit hybride, qui prend de belles distances avec le matériau d’origine. Le soucis du film (et c’est revenu dans de nombreuses critiques) tient dans le fait qu’il y a trop d’action dans ce film, que l’aventure avance trop vite, se révélant par exemple beaucoup plus rythmée que Les aventuriers de l’arche perdu. A l’époque, la comparaison avec Tintin était plus évidente, en tout cas plus pertinente, le rythme favorisant davantage les explications et le contexte historique que l’action pure et dure. Dans le nouveau Tintin, les explications sont réduites au minimum, et l’action trouve ici la part belle, nous gratifiant de courses poursuites trépidantes, de plans séquences ébouriffants et de morceaux de bravoure étonnants (le capitaine Haddock tirant au bazooka…). L’univers est planté, les personnages sont là (encore que le capitaine Haddock soit ici un véritable soiffard, pire que dans la bande dessinée, malgré le passage de l’hallucination supprimé) et ont leur caractères plutôt fidèles à l’esprit de la Bande dessinée. Si le rythme bouge trop vite, impossible cependant de s’ennuyer, le résultat est tout simplement enthousiasmant, ménageant quelques arrangements de script qui permettent à l’intrigue de nous réserver encore quelques surprises, comme un duel final inattendu et frappadingue de combat entre grue de cargo. On en viendrait presque à douter du potentiel d’action de The A team ! Après, point de grand génie dans le récit, mais affranchi de conditions de tournage réelles, Spielberg s’éclate à mettre en scène des travelling d’actions qu’’il n’espérait plus nous offrir. A défaut d’un Tintin respectueux, on a un Indiana Jones dans la fleur de l’âge qui va aller en découdre pour le Sceptre d’Ottokar !

 

4.5/6

 

2011
de Steven Spielberg
avec Jamie Bell, Andy Serkis

 

http://s.excessif.com/mmdia/i/51/3/les-aventures-de-tintin-le-secret-de-la-licorne-de-steven-spielberg-10546513hyphl.jpg?v=1

 

Cheval de guerre : Spielberg l’a prouvé avec ses premiers films (La couleur Pourpre…) et son chef d’œuvre (la Liste de Schindler), le drame fait partie de son cinéma, et il sait très bien le mettre en scène. Avec Cheval de Guerre, il se propose de filmer un parcours à la fois humain et animal pendant la guerre de 14-18. Avec un casting assez hétérogène (les nationalités des acteurs sont variées, on y verra d’ailleurs quelques acteurs français) et un bel animal en dressage, voilà un film qui s’annonçait pour le moins classique. Et en effet, tout au long du film, Spielberg nous offre un film à l’ancienne, avec de magnifiques scènes de combat et quelques moments de cinéma sympathiques. Il faut comprendre par là que le film est bon, mais que les bons sentiments deviennent parfois envahissants, aussi nobles soient-ils. On commencera avec une introduction agricole, un père grincheux achetant ledit cheval pour faire la nique à son propriétaire, mais étant incapable de le dresser, il laisse à son fils le soin d’effectuer la tâche. Ainsi se tisse les liens sentimentaux entre la bête et l’homme, qui devront par la suite subir les épreuves de la guerre. Si la partie agricole tire un peu sur la corde (l’agriculteur au champ, c’est beau, c’est besogneux, mais pendant une demi-heure, ça tire un peu sur la corde, même pour s’achever par le malheur de notre famille de héros (à la mère autoritaire). Voilà la Guerre, la grande dévoreuse d’hommes, qui réquisitionne les chevaux pour les armées de cavalerie. Il faut reconnaître au film qu’au niveau des séquences équestres, il assure, en nous offrant régulièrement de magnifiques plans de chevauchées et une reconstitution d’époque largement à la hauteur. Il insiste aussi sur quelques réalités historiques intéressantes, comme l’évolution de l’art de la guerre, qui a connu un tournant avec le début de la première guerre mondiale. Avant, c’était une guerre de mouvement, avec des déplacements de troupes et des combats à découverts. Avec l’arrivée d’armes plus meurtrières (canons performants, mortiers, mitrailleuses…), les soldats devaient fortifier leur position, et c’est ainsi que sont nées les tranchées. Avec un massacre des forces de cavaleries, le film annonce déjà le bouleversement des stratégies guerrières, et chose inespérée, nous fait découvrir la guerre dans les deux camps, les chevaux changeant souvent de main au fur et à mesure des mouvements de troupe. Mais si les parties guerrières sont plutôt intéressantes (notre dresseur entrant bientôt lui aussi dans la mêlée), le film s’attarde aussi sur des épisodes gentillets, mais dispensables (la petite fille française qui dresse les chevaux, c’est 20 minutes qu’on aurait pu abréger, ou encore le loooong final où on tente de nous faire stresser avec la mise à mort du cheval… suspendue par le sifflet du dresseur qui retrouve enfin son cher cheval, que tout le monde se met instantanément à aimer et à soigner). Le défaut des grandes œuvres de Spielberg, c’est qu’il en fait parfois trop en se regardant filmer, comme c’était parfois le cas dans Il faut sauver le soldat Ryan. Mais malgré ces quelques longueurs, les intentions sont là, et elles sont honnêtes. Ce n’est pas le meilleur Spielberg, mais c’est à mettre dans le haut de la pile, c’est clair.

 

4.9/6

 

2011
de Steven Spielberg
avec Jeremy Irvine, Emily Watson

 

http://nicolinux.fr/wp-content/2012/02/spielberg-cheval-guerre.jpg

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 15:44

http://data0.eklablog.com/les-fantasmes-de-camille/mod_article713073_1.jpg?2697

 

Depuis Evil Dead, Sam Raimi n’a plus remis les pieds dans l’horreur. Mais il nous a surpris avec son retour au monde des démons avec Jusqu’en enfer, une petite péloche nerveuse qui nous remontait les bretelles en nous montrant qui était le patron  au niveau des possédés, non sans humour, mais aussi avec de purs moments de frayeurs. Un film bien éloigné du dernier Evil Dead 3, qui reste toujours l’opus le plus populaire de la saga (car le moins sérieux et le plus survolté).

L’histoire : Christine, une jeune employée de banque, est en concurrence pour obtenir une promotion. Malgré des dilemmes moraux persistants, elle est amenée à refuser un prêt à une vieille gitane, qui lui lance alors une malédiction.

 

http://www.cinema-france.com/Webmasters/Images/3165film20090516_220230_30_big.jpg

 

Jusqu’en enfer est un film qui fait immédiatement plaisir au public. Loin de toutes les fioritures et autres conneries à la paranormal activity, on a des possédés filmés en plein cadre, avec des effets spéciaux décents et de vrais rebondissements. Sam Raimi nous offre une vraie histoire de possession, et ça part dans un contexte social plutôt intéressant, puisqu’il fait de sa protagoniste un fusible qui saute quand une vieille gitane en pleine expulsion décide de tourner sa colère vers Christine, l’employée de banque qui lui a refusé un troisième prêt. La scène, mettant formidablement les enjeux en scène, plante avec brio la situation, et parvient à rendre rapidement nos principaux personnages attachants, avant de les opposer. L’occasion pour Raimi de nous sortir de belles scènes cartoonesques comme il les aime, à l’image de cette lutte en voiture plutôt impressionnante. Avec une mamie édentée qui tente de mordre Christine, le public aura droit à son lot de scènes gentiment dégueu, Sam aimant apparemment les fluides corporels (on aura aussi droit à un saignement de nez assez drôle dans le genre). Sans oublier une constante dans le cinéma de Raimi quand il se lance : un personnage qui danse en pleine possession. Mais si l’humour, souvent présent chez Raimi, est régulièrement convié, le réalisateur ne recule pas devant l’épouvante, nous offrant quelques belles scènes de frayeurs. La plus perturbante devant être celle dans la maison, où une ombre ne cesse de rôder en renversant des meubles sans qu’un démon visible ne pointe le bout de ses cornes. En point d’orgue, nous aurons la scène de spiritisme, qui nous offrira plusieurs visages de possédés assez amusants, dont une chèvre vénère. Si l’entreprise reste sérieuse, tout dans le film invite à le prendre comme un divertissement, jusqu’au rebondissement final un poil prévisible, mais néanmoins jouissif. Jusqu’en enfer, c’est l’apérétif que nous envoie Raimi pour nous rassurer : son potentiel ne s’est pas émoussé depuis les Spiderman. En attendant le très suggestif Evil Dead 4, voilà de quoi patienter avec plaisir.

 

4,5/6

 

2009
de Sam Raimi
avec Alison Lohman, Justin Long

 

http://lebuzz.info/wp-content/uploads/2009/05/photos-film-drag-me-to-hell-malediction-enfer-jusqu-en-enfer-sam-raimi-justin-long-alison-lohman-016.jpg

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 15:37

http://www.stephen-king.fr/wp-content/uploads/2009/08/affiche-un-eleve-doue.jpg

 

L’idéologie nazie a débouchée sur pas mal d’idées en termes de films. La secte sans nom, Frontière(s), Inglorious bastards (et pas basterds, attention !)… Sans compter sur les films de guerre qui s’intéressent leur idéologie. Aussi, un pitch comme celui d’ Un élève doué peut se révéler stimulant, puisqu’on y cause d’un jeune lycéen qui, fasciné par la période historique du régime fasciste, finit par retrouver un des criminels de guerre en fuite, et qu’il se propose de le faire chanter afin de lui soutirer des souvenirs de ses expériences dans les camps. Un postulat enthousiasmant, pour un résultat qui laisse assez mitigé.

L’histoire : Todd, lycéen brillant, retrouve la trace de Dussender, un ancien nazi chef de camp pendant la seconde guerre mondiale. Contre son silence sur sa nouvelle identité, il réclame des souvenirs.

 

http://media-vod.canal-plus.com/media_cpa/img/product/614/jpg/mvs_movie_5276_614.jpg

 

Le postulat de départ a tout pour convaincre. Parler de fascination pour cette période sombre de l’Histoire, le lourd chapitre des camps de concentration, est malsain, mais l’intérêt qu’on y porte n’en est pas moins fort, l’homme ayant besoin de savoir jusqu’où certains ont pu aller, ce qu’il se passe quand on outrepasse tous les fondamentaux de l’Humanité. Aussi, le point de départ du film est bien choisi, puisqu’il commence par l’évocation des souvenirs du nazi, et de plusieurs conversations qu’il entretient avec le lycéen sur ses anciennes activités. Un discours réaliste, prolixe en détails, qui étoffe bien la carrure de Dussender en officier nazi. De plus, un certain recul pris par le film avec l’officier nazi (une musique pas agressive, traitant plus Dussender comme un témoin que comme un criminel) tend à rendre le récit un peu plus troublant. Mais sur ces bonnes bases, le film se casse bientôt la figure. En effet, on assiste alors peu à peu à un jeu du chat et de la souris entre le vieux nazi et le jeune lycéen, qui tentent de se faire chanter mutuellement pour éviter que l’un dénonce l’autre. On s’éloigne complètement de la fascination et des désirs de savoir plantés dans l’introduction. En fait, après la première heure, le film n’apporte plus grand-chose, et il reste encore trois quarts d’heure au compteur. Notre vieux nazi élimine un clochard témoin de son passé, notre jeune a des notes en baisse (un comble pour un petit nazillon avide d’excellence) avant de tuer un pigeon à l’aile froissée avec son ballon de basket. Pendant ce temps, notre vieux nazi tente de tuer un chat en le faisant cuire dans son four, mais il se plante (on n’allait pas sacrifier un chat, quand même). On relèvera aussi une scène totalement inutile où notre officier est contraint de remettre son ancien uniforme de nazi et où notre nazillon le fait marcher au pas dans le salon avant d’en avoir assez, parce que la musique d’ambiance devient trop forte. Finalement, le film s’empêtre dans son discours idéologique, hésitant trop à montrer le potentiel de fascination de l’idéologie nazie sur le lycéen, alors que dès le début, c’est le rôle qui lui était dévolu. Au final, le film se freine, n’y va pas à fond, et se bloque sur des détails pas très significatifs, comme les mauvais traitements des animaux précédemment évoqués. Toutefois, le film donne envie de découvrir la nouvelle de Stephen King dont le scénario est inspiré. Le film essaye pourtant de redresser la barre de la morale avec l’intervention d’un ancien déporté (qui reconnaît son ancien bourreau, une scène maintenant connue sur ce sujet, mais qui ne laisse jamais indifférent) qui dénonce l’ancien officier. Nous avons alors le FBI et le Mossad qui viennent encadrer l’affaire, et qui trouvent vite des trucs bizarres pendant l’interview avec le nazillon. Nazillon qui d’ailleurs, à une minute de la fin, se lance dans une tentative de chantage auprès de son conseiller d’orientation totalement hors-sujet, le fait d’être nazi sous-entendant dès lors d’être intelligent et manipulateur ( ??). En bref, sans que le film devienne puant idéologiquement, il se révèle aussi beaucoup trop timide et pas assez clair dans sa démarche pour susciter de l’adhésion. L’exercice de style était périlleux (un tel sujet est prompt à relancer des polémiques), mais le résultat, à moitié avorté, est aussi inutile qu’un fœtus dans un bocal de verre. Inutile de préciser que le film est interdit aux moins de 16 ans, mais qu’il faudrait être vraiment influençable et sans recul moral pour se laisser corrompre par un film finalement aussi peu engagé.

 

1/6

 

1997
de Bryan Singer
avec Ian McKellen, Brad Renfro

 

http://img.filmsactu.net/datas/films/u/n/un-eleve-doue-ete-de-corruption/xl/46f87bd68d98b.jpg

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 18:45

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Nouveau film à sketchs à rajouter dans ma collection : Terror Track. Une petite bisserie sans prétention, parfaitement inconnue, qui sert d’un prétexte de visite immobilière de plusieurs maisons, chacune ayant son lot de cadavres au fond des placards. Une idée amusante, parfaitement fonctionnelle dans la logique du film à sketch, mais qui se révèle hélas bien moins jouissive que ne savait l’être Creepshow.

L’histoire : Un couple cherche une maison pour s’installer, le promotteur qui les guide leur en fait visiter 3, en prenant soin de raconter à chaque fois l’histoire de l’édifice.

 

 

Immédiatement, le film installe une ambiance de détente, en plantant une banlieue tranquille, plan classique bientôt perturbé par une chaîne alimentaire barbare entre animaux des environs. On ne va pas dire que ça fait rire, mais on sent déjà une présence de prédateur derrière ce vernis de vie paisible qui nous annonce gentiment la suite. Trois maisons à visiter, trois segments à voir. Le premier est le plus sobre, et accessoirement celui qui s’en sort le mieux, malgré son intrigue ultra prévisible. Il s’agit de la galère d’une femme et de son amant pour faire disparaître le corps du mari. Un récit plutôt rythmé et énervé, même si l’intrigue linéaire se révèle sans surprises du début à la fin. Marrant, mais déjà un peu plus mou, le second segment nous cause d’une famille paisible qui voit débouler un petit singe (le même que dans Incidents de parcours, quelle coïncidence que j’ai acheté ces deux films le même jour…) qui sème peu à peu la zizanie, sapant l’autorité du père et devenant de plus en plus violent, tuant un employé de la SPA et accessoirement la mère de famille. Parfois amusant, l’intrigue manque quand même sacrément de punch, le singe en question peinant réellement à être une menace impressionnante en face d’un père de famille survolté traquant la bête avec un fusil à pompe. Dernier segment : un petit slasher au scénario confondant, où un adolescent se trouve atteint de visions, où un serial killer affublé d’un masque de grand-mère trucide des femmes. Les meurtres sont énervés, mais impossible de ne pas soupirer pendant les longues séquences de bavardages où notre puceau raconte tout à la psy en face de lui. La fin se révèle quant à elle être un sommet d’indigence, ne prenant même pas la peine de conclure, croyant que le fait de casser le cliché (le cliché aurait voulu que le garçon soit le meurtrier… raté !) l’autorise à interrompre le récit sans plus d’efforts. Pas de ça avec nous ! Enfin, chose surprenante, l’histoire qui relie les différents segments est nettement meilleure que l’ensemble du film ! Le cabotinage constant des acteurs est agréable (avec eux, on s’amuse), et la conclusion ouvre un potentiel magique, en brisant l’image de la banlieue sereine qui devient un repère de psychopathe en tout genre. Un final en grande surenchère qui atomise n’importe lequel des autres segments. Un comble pour un film à sketch. Au final, le bilan est sévère, mais deux trois idées rigolotes laissent le film se regarder jusqu’au bout.

 

2,8/6

 

2000
de Lance W. Dreesen, Clint Hutchison
avec David Deluise, Bryan Cranston

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 18:42

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Zombi mon ami, qu’a-t-on inventé de nouveau, depuis ta création par monsieur Romero ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’ils ont un peu accéléré l’allure depuis les années 60. Mais curieusement, dans un film sorti récemment titré The dead, ils reviennent à une allure lente. Comment faire un film palpitant dans ces conditions ? Très simple, il suffit d’appliquer les codes de la menace omni-présente, de tenir compte des règles simples de la survie en territoire zombie, et on obtient un film efficace avec peu de budget, qui plus est se payant le luxe de délocaliser l’intrigue en Afrique.

L’histoire : un ingénieur fuyant la contamination du continent africain par un virus zombie, voit son avion s’écraser peu après son décollage. Il doit donc rejoindre l’un des camps fortifiés de la zone en survivant à l’enfer zombie.

 

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Simple et efficace, ce retour à une menace zombie lente, mais inexorable, est un bon retour à la définition originale du zombie. Très Romero dans les règles, ce film mise son suspense non pas sur l’impact des apparitions des zombies (ce que faisait Snyder dans L’armée des morts), mais sur le court laps de temps qu’on a chaque fois nos humains pour pouvoir se sortir de leurs embuscades. Les amateurs de films qui bougent pourront trouver ça chiant, et pourtant, le suspense est bel et bien tendu tout du long d’une heure quarante de film. Tout simplement parce qu’à chaque imprévu, à chaque immobilisation un temps soit peu prolongée, les zombies commencent à affluer par dizaines, rendant le corps à corps périlleux et obligeant nos humains à gaspiller leurs munitions. Un suspense à l’usure, qui se révèle ici parfaitement retranscrit par les péripéties du script. En plus du problème zombie, les conditions naturelles sont ici très bien prises en compte, puisqu’à plusieurs étapes du voyage, nos héros doivent prévoir avec les conditions climatiques, en traversant un désert où l’eau se fait rare, et où la moindre erreur pourrait être fatale. Sans prétendre à faire dans la critique sociale, le film se révèle être un bon film de zombie, avec des enjeux humains et un personnage principal charismatique, que nous accompagnerons avec anxiété pendant tout son périple. Autre point fort du film, ce dernier ayant été fait avec un budget dérisoire, il sent l’authenticité, le vécu. On évolue dans une Afrique sauvage, contaminée et tout à fait crédible, ce qui ajoute un certain cachet d’authenticité au film. Si le maigre budget se fait parfois sentir (un crash aérien un peu cheap), le récit est intense et l’aventure palpitante. Qu’on en prenne de la graine, il enterre dix fois Survival of the dead !

 

4.3/6

 

2010
de Howard J. Ford
avec Rob Freeman, Prince David Osei

 


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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 18:37

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Un film avec Statham en méchant, c’est suffisamment rare pour qu’on passe à côté sans s’arrêter. C’est le film du jour : Cellular. Un thriller pendu au bout du fil ou chacun fait de son mieux pour découvrir qui appelle, qui est le méchant et qui est impliqué. Un bon moyen pour nous faire un thriller correct, mais parfois plombé par quelques effets nanars et une incessante pub pour Nokia.

L’histoire : une mère au foyer sans histoire est brutalement enlevé à son domicile par Jason Statham en mode vénère. Que veut-il ? Pourquoi est-il méchant ? Autant de questions auxquelles il va falloir trouver des réponses, et avant que les ravisseurs ne se rendent compte de quelque chose…

 

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Nous nous souvenons tous du bon Phone Game et de son introspection psychologique menée à coup de tirs de sniper autour d’une cabine téléphonique. Visiblement, le succès de l’entreprise a fait des envieux, et nous voici embraqués dans un nouveau thriller qui tourne autour du téléphone : Cellular. Un pitch simple, mais rigolo. Une mère au foyer kidnappée essaye, seule dans un grenier, de réparer un téléphone en petits morceaux afin d’appeler des secours. Mais avec cet appareil endommagé, elle ne réussit qu’à appeler un téléphone satellite des environs, possédé par un quidam beau gosse mais pas forcément disposé à bousiller son emploi du temps pour sauver la femme en péril. Il faut donc quelques minutes pour convaincre le jeunot de ne pas raccrocher et du sérieux de la situation, mais à partir de là, le tout devient un peu plus relevé. Notre jeunot prend son rôle au sérieux, avertit la police qu’il se passe un truc pas clair et se lance à la recherche de la belle, ou du moins de ses kidnappeurs, dont il retrouve bientôt la voiture au cours d’une course poursuite sympathique sans être originale (avec vol de cabriolet à la clef, mais le possesseur est un sale avocat pourri, il est donc normal qu’il reçoive une leçon). Si l’intrigue se suit sans temps mort, le problème du film reste surtout les scènes avec William H. Macy qui plombent un peu le film, ce personnage se révélant totalement inutile pendant la première heure, avec un point culminant de nanardise quand il joue pendant toute une scène avec un masque de beauté de boue sur le visage). Et pour ce qui est de la pub, chaque gros plan sur un portable nous révèle que Nokia est une marque plutôt fiable. Le générique est à ce titre un régal, en nous repassant des plans du films où nos personnages utilisent des portables, et de nous montrer à chaque fois un Nokia avec le générique écrit sur l’écran (alors qu’on voit très bien sur des plans que ce n’est pas le même portable). M’enfin bon, le thriller est amusant et se suit sans déplaisir. Toutefois, dans le genre femme au foyer menacée, je préférais plutôt Hunted while she was out, qui nous collait une mère au foyer paniquée aux prises avec une bande de voyous voulant la supprimer, vu qu’elle avait été témoin d’un meurtre.

 

4/6

 

2004
de David R. Ellis
avec Kim Basinger, Chris Evans

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 18:34

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Chronique express : The bone snatcher.

Rien à dire ou presque sur cette petite bisserie sans pretention et sans ambition qui se plante totalement malgré de bonnes idées de ci de là. En effet, il s’agit ici d’une équipe de secours qui recherche des survivants dans le désert et qui ne retrouve que des corps rongés jusqu’aux os (on est donc dans une repompée d’Aliens, comme nous le dit la tag line : « dans le désert, personne ne vous entend crier »). Mais dans un appartement, on a pu entendre le spectateur que j’étais pousser un beuglement de protestation. Il ne se passe rien, les acteurs jouent mal, et la créature sympathique consiste surtout en des CGI mal foutus (de petites sphères qui s’écoulent tel un liquide) et en quelques animatroniques sympathiques, mais visible à l’écran pendant deux minutes grand max sur tout le film. Je vous passe le final où nos héros se retrouvent face au « cerveau » de la créature planté tout au fond de la fourmilière, et où ils hésitent pendant de longues minutes avant de le tuer. Long et inutile, et même pas assez de trucs pour qu’on se moque de lui.

 

0/6

 

2003

de Jason Wulfsohn

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:30

http://mskstatic.com/386/515/medias/photos/programmes/moins_de4410000/4397256/evil-enko-le-monstre-de-rostov.jpg

 

Très peu de monde doit connaître Evilenko. C’est pourtant une adaptation de la biographie d'Andrei Chikatilo, l'un des psychopathes les plus meurtriers du monde, avec pas moins de 52 victimes à son actif. Cet homme est un russe, qui a sévit en URSS pendant les années 80, au cours desquelles il a terrorisé la population. Hannibal Lecter lui doit beaucoup, puisqu’Evilenko avait la particularité de manger ses victimes après les avoir violées et tuées. Un fait divers abominable, ici traité dans un film remarquablement intelligent dans son approche du personnage, un brin adapté.

L’histoire : Evilenko, de sa carrière de professeur interrompu du jour au lendemain jusqu’à son arrestation par la police russe.

 

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Si, comme la plupart des biopics de psychopathes, les approches sont souvent racoleuses (car les psychopathes fascinent et font vendre), le film Evilenko joue plutôt la carte de la sobriété, puisqu’il ne filmera quasiment jamais les corps mutilés. C’est au personnage d’Evilenko que le film s’intéresse, filmant avec distance le parcours de ce professeur de littérature russe, qui tentant un jour d’abuser sexuellement d’une de ses élèves, se retrouve exclu de l’école où il enseigne, malgré ses vives protestations à l’encontre des enfants qui auraient monté une conspiration contre lui. Le psychopathe Evilenko semble venir de là : un professeur aigris voulant d’abord châtier les enfants qu’il juge indigne de vivre en société communiste (ses premières victimes sont des élèves). Car Evilenko est un fervent communiste, qui ne cache jamais son admiration pour le Parti (d'ailleurs, ce fréquent retour à ses convictions politiques établissent un lien marqué entre le régime stalinien sur le déclin et cette folie qui envahit le personnage). Et c’est cela qui va constamment retarder les enquêtes qui se reprocheront peu à peu de lui. En affichant à plusieurs moments clés son allégeance au parti communiste, il finit par être contacté par le KGB, qui lui demande d’effectuer des missions pour elle. En l’échange d’une protection contre les personnes dont il s’estime victime d’un complot. Plusieurs années se passent ainsi sans qu’il soit jamais inquiété (la police ne recueillant que peu d’indices), et que la liste des victimes s’allonge. Arrêtons là les spoilers, le reste de l’enquête est tout aussi intéressant, suivant les fausses pistes de la Police ainsi que le parcours d’Evilenko, qui parvient plusieurs fois à repousser les accusations à l’aide du contexte politique de la société où il évolue. Il sera tout aussi intéressant de le voir confronté à un psychanalyste homosexuel et pédophile, qui aidera la police pendant la traque. Les personnages dans Evilenko sont loin d’être manichéens, ce qui vient enrichir l’histoire de multiples pistes de réflexion. A ce titre, l’interprétation de Malcolm McDowell dans le rôle du psychopathe est tout simplement magnifique, parvenant parfois à concurrencer la fascination que pouvait susciter Hannibal Lecter. Marchant en contorsionnant les mains dans son dos, le personnage semblant vieux et inoffensif semble hypnotiser ses victimes, qui finissent toutes par le suivre jusqu’à des lieux isolés. Cette insistance sur le regard d’Evilenko, sur son magnétisme quasi surnaturelle, contre-balancé par une apparence physique des plus banales, est pour beaucoup dans la finesse du portrait du personnage, pour le coup vraiment effrayant et dénué de la moindre morale (la plupart de ses victimes étaient mineures). Le biopic est sobre, concis et très efficace, la fin évitant de se clore sur la mise à mort bête et méchante, mais sur une dernière image de la femme d’Evilenko (qui l’a toujours soutenu jusqu’à sa prétendue exécution), et sur la demande d’étude du psychopathe par des laboratoires allemands et américains, qui réclament Evilenko vivant en 1993 afin d'étudier sa maladie. Si on répète que ce film est une adaptation de Chikatilo, il reste troublant, mais indéniablement intéressant pour son approche sérieuse et réfléchie.

 

5/6

 

2004
de David Grieco
avec Malcolm McDowell, Marton Csokas

 

http://cf2.imgobject.com/t/p/w780/7MQj5DpCr0UFyzlEhgjzWBsq5Ct.jpg

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:27

http://images.fan-de-cinema.com/affiches/thriller/collateral,1.jpg

 

Jamie Foxx, je t’avais mal jugé. Jusqu’à maintenant, le seul film que j’avais vu avec un de tes rôles, c’était Furtif, un navet tellement nase que j’en avais ris pendant deux heures et demie, surtout que tes interventions avaient tout du cliché « black coolisant qui se la pète ». Autant dire que je m’étais gourré sur ton compte (tu avais joué là dedans juste pour le chèque), car avec Collatéral, tu t’appliques comme un Denzel Washington, et tu parviens presque à devenir impressionnant le temps de quelques scènes. Respect, surtout que dans ce thriller, tu parviens à être de taille face à Tom Cruise (qui fait lui aussi des efforts de jeu).

L’histoire : un taxi est payé par un tueur pour le transporter pendant toute une nuit jusqu’au lieu d’exécution de ses contrats.

 

http://aneeshchaganty.files.wordpress.com/2010/11/collateralsw5906-2.jpeg

 

En effet, dur de prévoir qu’on allait avoir affaire à un thriller de belle qualité. Si la filmographie de Michael Mann m’est étrangère, Tom Cruise semblait prêt à bouffer toute l’intrigue avec son personnage. Pourtant, Michael Mann fait preuve d’un certain savoir-faire, en prenant son temps pour d’abord planter son personnage de chauffeur de taxi nocturne, plutôt sympathique et avenant, et en tout cas bien loin des clichés du black tchatcheur de Furtif. Une personnalité fluide, un poil passe-partout, mais qui nous est attachante dans cette ville très hype quand la lune se lève. La photographie et les ambiances nocturnes sont à ce titre bien travaillées, rendant immédiatement le film agréable à voir (c’était Drive avant l’heure). Et ici, le personnage de Cruise fait instantanément plaisir, puisqu’on sait d’or et déjà qu’il va être le méchant de l’histoire. Enfin, méchant… Il joue d’abord sur l’ambiguité de son statut de tueur, le dernier acte délivrant enfin seulement le but de sa mission de nettoyage. C’est d’ailleurs cette ambiguité du personnage du tueur qui font à la fois sa force et sa faiblesse, les fréquentes saillies émotionnelles du personnage semblant en total décalage avec les pics de violence du film qui ne manquent pas d’impact à chaque meurtre. Par son concept (5 meurtres à effectuer d’un bout à l’autre de la ville), le scénario assure un certain rythme, en ponctuant le film du récit par de fréquentes péripéties qui viennent retendre l’action quand elle commençait à s’étioler. Mais si niveau évènements, ça balance bien, les dialogues bénéficient eux aussi d’un grand soin, plantant très bien le raisonnement des deux personnages au cours des trajets en voiture. Soin primordial, puisque c’est principalement au cours de ces petits « temps morts » que nos personnages se confrontent, la vision du tueur considérant les individus comme insignifiants s’attaquant à la carrière du taximan, qui stagne à son poste malgré des projets d’avenir plus prometteurs. Toutefois, Collatéral n’est pas sans défaut. Sa formule toute faite (un tueur et un monsieur tout-le-monde obligé de l’épauler, des péripéties bateaux, comme les deux flics qui arrêtent la bagnole pour l’inspecter et qui se barrent au dernier moment…) l’empêche quelque peu d’accéder à un statut de chef d’œuvre (si le spectacle est bon, je ne me rappelle pas avoir été vraiment emballé par une séquence), le spectacle est largement divertissant, reposant sur un bon duo d’acteurs qui fonctionne beaucoup mieux que ce à quoi on aurait pu s’attendre. Un peu bateau (comme cette chronique), mais un thriller qui remplit largement son office.

 

4,5/6

 

2004
de Michael Mann
avec Tom Cruise, Jamie Foxx

 

http://www.hollywoodjesus.com/movie/collateral/04.jpg

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 11:23

http://moviemancave.files.wordpress.com/2011/08/cthulhuposter.jpg?w=430

 

Comme développé précédemment dans la chronique de The Artist, le film muet est quasiment toujours utilisé de nos jours comme un effet de style, un petit plus qui vient donner du cachet à une œuvre qui veut briller en citant ses aînés. Il y a probablement un peu de ça dans The Call of Cthulhu, un moyen métrage de 45 minutes sorti en 2005, et qui se propose d’adapter une nouvelle de H. P. Lovecraft, la fameuse « L’appel de Cthulhu », en reprenant des éléments assez classiques de l’univers de Lovecraft.

L’histoire : Le narrateur, interné dans une maison de fou, raconte à son médecin traitant la quête de son passé qui l’a amené à perdre la raison.

 

http://www.cthulhulives.org/CoC/images/sentinel1600.jpg

 

L’utilisation du muet est ici agréable, car le contexte historique des nouvelles se prête plutôt assez bien à l’utilisation de ce format, du moins en terme de noir et blanc et de dégradation de la pellicule. On se croit mieux dans les années 1900, c’est clair. Toutefois, le principal inconvénient de cette facture technique, c’est qu’on entend plus les personnages parler (c’est la définition même du muet). Or l’univers de Lovecraft, ne peut se faire sans longs dialogues, descriptions, flashs backs et lectures de documents d’époque. Ce qui demande un très gros effort au spectateur puisqu’il doit se coltiner au moins un paragraphe de texte tous les deux ou trois plans. Une formule qui saoule rapidement, l’appréciation du spectacle devenant difficile et nous faisant hésiter à carrément aller acheter le bouquin. Mais passé ce gros inconvénient, la magie de ce vieux cinéma sorti de la poussière opère. On apprécie beaucoup par exemple de trouver des acteurs qui jouent dans des décors en carton, animés de trucages de théâtre comme on n’en fait plus. Par exemple, la fuite de l’île de Cthulhu, à l’aide de barques, se fait sur un drap qu’on agite et qui crée l’illusion de l’eau de mer agitée. Et c’est le recours fréquent à ce genre d’effet qui apporte un certain charme au film, qui perd en réalisme ce qu’il gagne en reconstitution de film d’époque. On sent que le budget a un peu guidé le projet vers l’emploi de cette technique, mais voir en 2005 un monstre gigantesque animé en stop motion, c’est un plaisir qu’on ne connaissait plus depuis Haryhausen ! Ainsi, si le film se révèle moins effrayant et moins prenant que le jeu vidéo éponyme (réalisme des graphismes médiocre, mais une ambiance qui déchire et une véritable enquête palpitante, achetez le !), il se révèle être un petit plaisir pour le fan de Lovecraft, qui retrouve un univers familier, investis d’acteurs plus ou moins bons (le héros est beaucoup trop théâtral, mais certains seconds rôles sont tout simplement parfaits), et accompagné d’une musique au poil ! Un film muet assez intéressant pour la terreur qu’il cherche à mettre en place.

 

4/6

 

2006
de Andrew Leman
avec Ramón Allen Jr., Leslie Baldwin

 

http://www.animalattack.info/wordpress/wp-content/gallery/bestiolesdiverses/thecallofcthulhu/callofcthulhu02.jpg

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